“ Œuvrer pour un monde meilleur
par les actions humanitaires, la préservation et la conservation de l’environnement, la défense des droits de tous, la protection des enfants, la promotion de la santé primaire, l’éducation... ”
La République du Bénin, autrefois Dahomey d'après l'Empire médiéval du même nom, célèbre comptoir de la côte des esclaves, a été surnommée à la période coloniale le « quartier latin » de l'Afrique. Le Bénin, maison de Dan (Serpent) tire son nom de la rencontre de diverses cultures originales dont la synthèse fait partie de sa brillante civilisation.
Situé entièrement dans la zone intertropicale entre l'Equateur et le Tropique du Cancer, ce pays qui, tel un doigt pointé vers le cœur de l'Afrique Occidentale, est entouré par le Nigéria, le Togo, le Burkina Faso et le Niger. Baigné par les eaux du Golfe du Bénin et de l'Océan Atlantique, le Bénin s'étire le long des rives du majestueux fleuve Niger.
Les ressources historiques du tourisme au Bénin s'inspirent de l'histoire de royaumes dont les centres les plus actifs étaient Abomey, Porto Novo, Allada, Ouidah et Grand-Popo, au Sud et Nikki, Parakou et Kouandé dans le Nord. Ces sites demeurent de véritables vestiges vivants et témoignent encore de ce riche passé du Bénin.
Le Bénin dispose d’un fonds culturel touristique unique caractérisé par les Tâta Somba, habitat typique du Nord-Ouest du Bénin, véritables châteaux forts nés des traditions guerrières des populations sombas, ajouté à l'architecture des habitats du pays des Taneka avec ses cases rondes donnant l'impression d'être accrochées aux montagnes.
Dans ses aspects exotériques, la cosmogonie marquée par l'animisme, ou les religions traditionnelles véhicule tout un panthéon de divinités. Le Bénin est connu comme étant le berceau et le pays du Vodou.
Parallèlement aux cérémonies culturelles, des manifestations culturelles existent ici et là dans le pays à l’exemple du Yèkè Yèkè dans le Mono, les Egungouns dans l'Ouémé, la Gani rassemblant la Communauté Baatombu, et la fête des masques Guèlèdè.
Par son charme et son attrait particulier, Ganvié est considéré comme "La Venise Africaine". Cette cité lacustre est située sur la rive Nord-Ouest du Lac Nokoué, à l'exutoire Ouest de la rivière Sô, dans le Nokoué, à 8 km d'Abomey-Calavi et 25 km à vol d'oiseau de Cotonou.
Formé à l'origine d'un noyau d'Agriculteurs, réfugiés des guerres inter-tribales qui se déroulaient sur les plateaux Ouest, Ganvié est peuplé aujourd'hui de plus de 25 000 habitants. Dans cette cité lacustre mystérieuse, la vie se déroule sur l'eau dans les "Cases sur Pilotis" et les pirogues en bois.
L’autre particularité de ce paysage aquatique réside dans les "AKADJA". Les Akadja sont constitués d'une batterie de branchages disposés dans l'eau, servant à la fois d'abri, de lieu de nidation et de frayère artificielle de poissons. Ce sont d'ingénieuses techniques éprouvées dans la production du poisson.
Ganvié est un site touristique digne d'intérêt qui attire chaque année de nombreux touristes. Dans le Nord, la Cascade de Tanougou, les chutes de KOTA, le Belvédère de Koussoukouangou ne constituent pas moins des curiosités touristiques pour leur beauté et le calme qu'ils procurent.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) depuis 1996, le village de Ganvié apparaît comme une cité pittoresque où il n’y a pas d’immeubles, ni arbres, mais seulement des maisons construites en bambou et couvertes de pailles ou de tôles, bâties sur pilotis au-dessus du lac Nokoué.
La pirogue glisse sur l’eau en silence. Voici l’histoire de Ganvié et de ses habitants, les Hommes de l’Eau ou Toffinous originaires du Togo (les Adjakedos). Par suite de guerres tribales, ils sont arrivés avec leur roi Agbogdobé en 1717 . C’était alors la brousse. Ce roi, puissant en Vaudoun, se métamorphosa en épervier, survola la lagune et découvrit l’île de Ganvié. Ses gens restés sur la rive ne pouvaient pas passer. Il fit alors une autre magie qui le transforma en crocodile, transportant ainsi ses collaborateurs sur son dos. Depuis, le crocodile est sacré à Ganvié. Le nom Ganvié vient de Gan=sauvé et de vié=collectivité.
Premier musée du Bénin créé en 1945, il est installé dans une partie des palais des anciens souverains du célèbre royaume du Danxome. Ce musée présente des collections originales et authentiques confiées par les descendants même des anciens rois, des productions d'objets royaux aujourd'hui détruits ou exposés dans des musées d'Europe : il s'agit notamment de trônes des rois et des sièges des reines, bijoux princiers, armes, tenues de guerrier ou d'apparat, sculptures en bois ou recouvertes de métal, teintures...
Le visiteur peut admirer les scènes historiques matérialisées dans les bas reliefs en terre rouge pétrie, et peints de couleurs vives, qui ornent les façades des salles d'exposition, les tombeaux de rois aux portes basses, toujours vénérés, les instruments de guerre et de conquête du royaume.
C'est un musée bien animé par des cérémonies rituelles périodiques au cours desquelles divers objets reprennent vie et leur pleine signification.
Porto-Novo est la capitale du Bénin. La ville à été créée au 16ième siècle par les Portugais qui lui ont donné son nom. Elle garde aujourd'hui encore quelques traits de son premier charme colonial. On y trouve de nombreux sites touristiques intérressants : musées, lieux historiques, marché etc....
C'est le premier musée installé au Bénin dans les années 60. Constitué en 1962, il présente des masques "Guélédè " provenant de Sakété et de Pobé ainsi qu'un échantillon d'instruments de musique, d'armes, d'outils aratoires et des ateliers de forgerons, une panoplie d'éléments divinatoires exposés dans la salle consacrée au FA ou IFA.
Ce musée est aménagé dans la maison même des rois de Xogbonou (Porto Novo). Le musée de Honmè dispose d'un édifice central, vaste ensemble architectural constitué par une succession de cours intérieures à impluvium qui résument, rappellent et prolongent l'histoire du royaume et particulièrement celle de son dernier souverain, le Roi Toffa.
C'est aussi dans la sous-région un des rares musées de style yoruba encore en bon état de conservation et accessible au public. Le musée Honmè sert de cadre à des séances d'animation culturelle.
C'était jadis le palais du Roi Toffa qui a établi les premiers liens entre le Bénin et la France. Ce musée donne aux visiteurs une idée de la manière dont la royauté africaine a vécu au cours de la dernière moitié du 19ième siècle et de la première partie du 20ième siècle.
Porto Novo dispose d’autres musée comme le Musée Da Silva qui a été créé par la famille Da Silva de Porto-Novo.
Ouidah était le centre de la traite négrière dans la région du Bénin. C'est encore aujourd'hui le centre du Vodou.
Il est situé dans l'ancien fort portugais construit en 1721 et dénommé Fort Saint Jean-Baptiste d'Ajuda. Le port de Ouidah ayant été l'un des principaux points d'embarquement des esclaves noirs vers les Amériques et les Caraïbes, son musée est naturellement orienté vers l'histoire de la traite atlantique et sur les cultures de la diaspora africaine au Brésil et à Cuba en particulier, ainsi que sur les influences culturelles des créoles afro-brésiliens ou afro-cubains sur les populations autochtones depuis leur retour à la fin du XIXème siècle.
L'excursion de l'Atacora, c'est d'abord le parc national de la Pendjari et sa zone cynégétique de Porga. D'une superficie de 275 000 hectares est la plus grande réserve animalière d'Afrique de l'Ouest. Elle fait partie d’un ensemble protégé qui s’étend sur deux pays frontaliers, le Bénin et le Burkina Faso. Crée en 1961, le parc national de la Pendjari a été inscrit par l’UNESCO, en 1986, sur la liste mondiale des Réserves de biosphère. On y découvre une superbe végétation. Zones cynégétiques où s'observe une faune variée composée d'éléphants, de buffles, de lions, d'antilopes, de singes, d'hippopotames, de crocodiles, nombreux oiseaux aux mille plumages... mais aussi d'une flore comparable à nulle autre.
Mais c'est aussi l'ingéniosité des hommes habiles à construire des maisons à étage à l'aspect de petits châteaux forts : Les Tata Somba.
Dans le circuit de l'Atacora, on ne peut ne pas compter la chaîne montagneuse elle-même et ses paysages pittoresques environnants qui se prolongent au sud par les monts Togo et qui constituent le château d'eau du Bénin.
Une visite à l'une des cascades proches de Natitingou ou à celle de Tanougou a toujours un effet rafraîchissant. Les cascades de Tanougou au pied de l'Atacora, les chutes de Kota, véritables merveilles de la nature, le site panoramique de Koussou-Kouangou.
Tout comme l'art du Golfe du Bénin, on peut dire que l'art béninois a acquis, depuis longtemps, ses lettres de noblesse. Sur toute l'étendue du territoire national, artistes et artisans travaillent le bois, le cuivre, le fer, le bronze et toutes matières premières locales produisant de merveilleux objets originaux, riches et variés malgré des moyens matériels limités et des installations rudimentaires.
Il n'est pas nécessaire de séjourner longtemps au Bénin pour apprécier l'artisanat local. Particulièrement représentatif du mode de vie des populations, il est le reflet vivant des coutumes et des mœurs autochtones. Le centre de promotion de l'artisanat situé à Cotonou est une expérience heureuse de regroupement des produits de l'artisanat du Bénin et de la sous-région. L'artisanat local est composé de :
Le drapeau du Bénin est composé de deux bandes horizontales jaune (dessus) et rouge marquées d'une bande verte d'égale largeur du côté de la lance.
La signification des couleurs est expliquée dans l'hymne national du Bénin, L'Aube Nouvelle : le vert rappel l'espoir, le rouge le courage des ancêtres et le jaune incite à conserver la puissance du pays.
Il est adopté le 16 novembre 1959 et utilisé pour la première fois le 1er août 1960. Il est abandonné en 1975 pendant la période marxiste de Mathieu Kérékou puis réutilisé à partir du 1er août 1990.
Refrain
Enfants du Bénin debout
La liberté d'un cri sonore
Chante aux premiers feux de l'aurore
Enfants du Bénin debout
Couplet1
Jadis à son appel
Nos aïeux
Sans faiblesse
Ont su avec courage et ardeur
Pleins d'allégresse
Livrer au prix du sang
Des combats éclatants
Accourez vous aussi
Bâtisseurs du présent
Plus forts dans l'unité
Et chaque jour à la tache
Pour la postérité
Construisez sans relâche
Couplet2
Quand partout souffle un vent de colère et de haine. Béninois, sois fier, et d'une âme sereine,
Confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau!
Dans le vert tu liras l'espoir du renouveau,
De tes aïeux le rouge évoque le courage;
Des plus riches trésors le jaune est le présage.
Couplet3
Tes monts ensoleillés, tes palmiers, ta verdure,
Cher Bénin, partout font ta vive parure.
Ton sol offre à chacun la richesse des fruits.
Bénin, désormais que tes fils tous unis
D'un fraternel élan partagent l'espérance, de te voir à jamais heureux dans l'abondance.
Le blason du Bénin a été réadopté en 1990 après avoir été remplacé durant la période de la République populaire du Bénin (1975-1990).
C'est un écu écartelé portant :
Au premier quartier argent, un fort traditionnel (Somba) d'or à quatre tours pavillonnées;
Au deuxième aussi argent, la croix de l'Ordre de l'Etoile noire du Bénin qui est symbole de vie;
Au troisième encore d'argent, un cocotier de sinople fruité au naturel, rappelant les héros;
Au quatrième toujours d'argent, un navire trois mâts, évocateur de la pénétration européenne dans le pays.
L'écu est soutenu par deux panthères mouchetées au naturel. Au sommet (en cimier) sont deux cornes d'abondance de sable (noires) emplies de maïs.
Au bas (sous l'écu) sur un listel est la devise du Bénin.
Une forêt tropicale humide, très dense, recouvrait autrefois le pays jusqu’aux lagunes. La région méridionale a été largement déboisée et mise en culture, sauf aux abords des fleuves (forêts-galeries) ; les palmiers à huile constituent aujourd’hui de grandes plantations. Des cocotiers ont été plantés entre mer et lagunes. Le centre du Bénin est en grande partie recouvert d’une forêt sèche, quelques forêts plus anciennes subsistant. La savane arborée et les forêts-galeries dominent dans le Nord, au climat plus sec. Buffles, antilopes, panthères, singes, crocodiles et canards sauvages font partie de la faune du Bénin.
Le français est la langue officielle du Bénin, mais les Béninois parlent la langue de leur communauté (fon, haoussa, yoruba), celles de leurs voisins immédiats et les langues des commerçants.
Plus de 80% de la population pratiquent encore les religions traditionnelles communément appelées animisme, tandis que l'islam progresse dans des grandes cités comme Porto-novo, Parakou et Djougou. L'animisme pratiqué dans toutes les régions du pays repose sur une conception polythéiste de l'univers : Dieu ou le "Créateur" est en tout et partout.
L'ensemble de cette conception composé de divinités diverses est appelé Vodou dont le Bénin est incontestablement le berceau.
Le culte du Vodou est pratiqué dans la plupart des régions Adja Tado et Yoruba. Des cultes sont rendus ainsi à Héviosso ou Shango (Dieu du tonnerre ou de la foudre), à Sakpata ou Sakpanna (Dieu de la variole), aux différentes sortes de Dan (Divinités qui procurent le bonheur aux hommes), au Gou ou Ogun (Dieu du fer et des forgerons)...
La capitale officielle du Bénin est Porto-Novo, mais sa capitale de fait, politique et économique, est Cotonou. Les villes du Bénin doivent leur développement à leurs fonctions historiques, administratives, commerciales et industrielles. Les plus grandes villes sont : Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey et Ouidah qui sont des villes historiques.
Plus d'une vingtaine de langues nationales sont parlées au Bénin mais la langue officielle est le français.
Le Bénin est aujourd'hui un pays de grandes diversités ethniques d'origines variées :
Le Bénin autrefois Dahomey, est le siège de civilisations anciennes et brillantes qui furent bâties autour de royaumes centrés sur des cités-Etats. Son histoire correspond à celle de ses différents royaumes : royaumes d'Allada, d'Abomey, de Porto-Novo, de Kétou, Tchabê, de Nikki, de Kouandé et de Djougou fondés pour le plus récent au siècle dernier.
Ces entités politiques bien structurées étaient pourvues de centres urbains fonctionnels. Elles avaient développé un commerce local, basé dès le XVIIème siècle sur la traite des esclaves puis sur celle du palmier à huile après l'abolition du commerce négrier en 1807.
Cette économie de traite a favorisé l'installation, le long de la côte (surnommée "côte des esclaves"), de comptoirs commerciaux contrôlés par les anglais, les danois, les portugais et quelques français. En 1704, la France est autorisée à construire un port à Ouidah tandis qu'en 1752, les portugais fondèrent Porto-Novo.
En 1863, le premier protectorat français est établi avec le roi Toffa de Porto-Novo qui recherche de l'aide face aux prétentions du roi d'Abomey et attaques des anglais implantés à Lagos. La même année, Glèlè, roi d'Abomey autorise les français à s'établir à Cotonou.
En 1882, le souverain du royaume de Porto-Novo signe un nouvel accord de protectorat avec la France qui envoie un "résident français" chargé d'assister le roi.
En 1884 le Dahomey est colonisé par la France. Un décret établit la dénomination des nouveaux territoires "colonie du Dahomey et ses dépendances" avec l'octroi d'une autonomie que ce territoire gardera jusqu'au 18 octobre 1904, où il est incorporé à l'A.O.F. (Afrique Occidentale Française). Le 4 décembre 1958, la république est proclamée et le 11 août 1960, il devient indépendant. La ville de Porto-Novo, située en bordure de la lagune devient la Capitale. Commence alors une période de turbulence politique fort mouvementée jusqu'à l'expérience Marxiste - Léniniste instaurée le 30 Novembre 1975 et qui n'a pas non plus permis de régler les grands problèmes de la nation.
En décembre 1989, après 17 ans de régime marxiste, le président Kérékou accepte une conférence d'autocritique qui sera convoquée du 19 au 28 février 1990 sous la présidence de Mgr de Souza, archevêque de Cotonou. Cette "Conférence des forces vives de la nation" met en place un gouvernement de transition dirigé par le premier ministre Nicéphore Soglo. Au terme des élections présidentielles de mars 1991, organisées sous le signe du multipartisme, Nicéphore Soglo est élu président de la République avec plus de 67% des suffrages exprimés.
Depuis, le Bénin fait figure de référence et pays modèle en Afrique subsaharienne en réussissant une transition démocratique sans effusion de sang ni coup d'Etat.
Un monde Uni pour le Développement (UMUD)
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