“ Œuvrer pour un monde meilleur
par les actions humanitaires, la préservation et la conservation de l’environnement, la défense des droits de tous, la protection des enfants, la promotion de la santé primaire, l’éducation... ”
Véritable kaléidoscope de paysages luxuriants et de vastes étendues parsemées de baobabs centenaires, le Sénégal présente une infinité de milieux naturels. Situé entre le Sahel au nord et la grande forêt tropicale, il est traversé par quatre fleuves qui prennent naissance dans le massif du Fouta Djalon, en Guinée : le fleuve Sénégal qui a donné son nom au pays, la Gambie, le Saloum et la Casamance.
Patrie du poète-président, Léopold Sédar Senghor, membre de l’Académie française depuis son retrait de la vie politique en 1980 et compositeur de l’hymne national, le Sénégal incarne, à juste titre, de par sa position géographique et son rôle déterminant dans la diplomatie au plan international, le symbole vivant de la civilisation du donner et du recevoir. Pays d’Afrique de l’Ouest ouvert sur l’océan Atlantique, le Sénégal est bordé au nord par la Mauritanie, à l’est par le Mali, au sud par la Guinée-Bissau et la Guinée.
Accueillant, chaleureux et hospitalier, c’est un carrefour d’ethnies et de traditions, terre des Wolofs, des Pulaar (pasteurs Peuls et Toucouleurs de la vallée du fleuve Sénégal), des Soninkés, des Diolas de la Casamance, des Séréres du Sine et des Mandingues, contribuant tous à la richesse culturelle du pays.
Finistère de l’Afrique où partout l’étranger est reçu avec tous les égards, le Sénégal a su conserver intactes, malgré la conjoncture économique difficile et les changements importants dans une société en crise, les valeurs d’hospitalité – la légendaire téranga sénégalaise – dont le ferment est l’attachement à la religion (islam et catholicisme) dans un esprit de tolérance.
Le Sénégal ne manque pas d’atouts pour assurer le développement du secteur touristique : destination balnéaire la plus proche de l’Europe, il dispose d’un soleil qui brille quasiment toute l’année, de sites naturels d’une grande beauté, de parcs et de réserves, d’une grande richesse en faune et en flore, de 700 km de plages de sable fin du nord au sud et surtout l’accueil chaleureux de sa population. Conséquences : l’augmentation constante du nombre de touristes intéressés par la découverte du pays profond, la rencontre avec les us et coutumes de la population locale et le dialogue des cultures.
Un quart d’heure seulement en chaloupe suffit pour relier Gorée au reste du continent. D’une superficie de 28 hectares, cette île exerce un charme et une fascination extraordinaires sur les visiteurs qui ressentent une émotion particulière en déambulant dans ses ruelles étroites et paisibles.
Trois siècles durant, de nombreux africains ont été réduits à l’esclavage et embarqués, à partir de l’île de Gorée en direction du continent américain. La célèbre Maison des esclaves, un des musées les plus visités au Sénégal, conserve encore toute la poignante réalité de ce pan de l’histoire universelle.
Tour à tour occupée par les Portugais, les Hollandais, les Français, les Anglais qui la rendirent à la France en 1817, Gorée était une escale obligée pour les navires européens à destination de l’Amérique et de l’Asie. Dès l’abolition de l’esclavage en 1848, le déclin de l’île est inévitable, surtout avec la création de Dakar en 1857 et Rufisque en 1859. A partir de 1929, Gorée est annexée à la capitale.
Aujourd’hui, l’île abrite de nombreuses résidences secondaires et accueille tous les jours de nombreux visiteurs. Plusieurs sites sont dignes d’intérêt : le musée historique, dans le fort d’Estrées, où l’histoire du Sénégal est passée en revue, de la préhistoire à l’indépendance, en passant par la période coloniale, le musée de la femme qui présente des vitrines très originales sur le rôle des femmes sénégalaises dans les sociétés traditionnelle et moderne et le musée de la mer, célèbre pour ses collections de poissons et mollusques marins.
Le Castel, plateau rocheux recouvert de fortifications, domine l’île et offre une vue superbe sur Dakar. En face du marché, se dresse le Relais de l’Espadon, ancienne résidence du gouverneur français de Gorée transformée en hôtel et aujourd’hui abandonné.
La région naturelle de la Casamance a des limites qui tiennent à la fois de la nature et de l’histoire. Elles sont à l’Ouest l’océan Atlantique, à l’Est la rivière Kuluntu (affluent du fleuve Gambie), au Nord la Gambie, et au Sud la Guinée Bissau.
La vie sociale et économique s’organise autour du fleuve Casamance et de ses nombreux bolongs et lagunes formant un labyrinthe. Palmeraies, forêts et mangroves tapissent les îles portant des rizières.
28 350 kilomètres carrés soit 1/7 de la superficie du Sénégal (presque comme la Belgique). La région est étroite et allongée d’Est en Ouest de part et d’autre d’un fleuve de 300 km qui donne son nom à la région.
Elle correspond à la partie Ouest. C’est la partie la plus touristique et sans doute la plus belle de la région. En basse-Casamance, la végétation recouvre des plateaux très bas (60 mètres altitude maximum) limités par des réseaux de marigots (bolongs) constitués de mangroves et de zones argileuses très salées appelées tann. Ses forêts denses, ses plages bordées de cocotiers du Cap Skirring à Abéné, ses îles et ses bolongs, ses villages mystérieux abrités par des immenses fromagers font que des chaînes d’hôtels prestigieuses s’y sont installées. Là tout est différent de la vie du Nord du pays. Le catholicisme est majoritaire ; la population écoute plus les musiques brésiliennes ou Cap Verdienne que le Mbalax, musique reine du Nord incarnée par Youssou Ndour ou Omar Pene ; les rues sont d’une propreté exemplaire même à Ziguinchor; la saison de pluies dure aussi longtemps que la saison sèche.
La Basse Casamance est orientée vers sa voisine la Guinée-Bissau dont elle accueille d’ailleurs de nombreux travailleurs, alors que le Nord est résolument sahélien. Les différentes ethnies, bien qu’elles vivent en parfaite harmonie, sont regroupées en village ou en quartier. L’étranger n’a aucun mal à trouver l’ethnie habitant le quartier ou le village puisque nombreux sont ceux qui sont nommés en fonction de leurs habitants : tel est par exemple le cas des villages de Bindialoum Baïnouk, de Bourofaye Diola, de Mandina Mandjak, de Djibonker Ering, ou de Simbandi Balante ou des quartiers ziguinchorois de Boukot Mankagne ou de Colobane Diola.
Au Sud, Entre Ziguinchor et Cap Skirring, de nombreux villages enchanteurs se dressent dans la verdure et les bolongs.
Ziguinchor, la plus grande ville au sud du Sénégal, capitale administrative, compte 130 000 habitants. Située sur la rive sud de l’estuaire du fleuve Casamance, c’est le principal point d’accès à la région. Escale pour les négriers portugais au XVIe siècle, la ville est devenue aujourd’hui un important centre commercial et agricole. La ville par sa position géographique est aussi une plaque tournante du commerce sous-régional, avec ses innombrables marchands venus de Guinée Bissau, Gambie et Mauritanie, qui proposent, vendent ou achètent toutes sortes de produits manufacturés ou alimentaires.
Ziguinchor tire selon certain, son nom de la déformation du mot « Izguinchos » nom de la tribu qui vivait autrefois dans cette région. D’autres prétendent au contraire que le nom de la ville vient du portugais « je viens, ils pleurent » (Cheguei, choram) rapport à la traite des esclaves. Jumelée avec la ville française de Saint Maur-des-Fossés, cette dernière a donné son nom au grand marché local, qui après avoir brûlé plusieurs fois est enfin reconstruit.
A Enampore, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Ziguinchor, les cases à impluvium méritent le détour.
Oussouye, ville-carrefour, préfecture du département, encore fortement imprégnée des traditions d’antans, est le siège d’un important royaume. La ville abrite un campement villageois.
A l’est d’Oussouye, le village d’Edioungou abrite un important centre de poteries traditionnelles.
Le village de pêcheur de Mlomp, entre Oussouye et Elinkine, possède plusieurs cases à étage, un fromager vieux d’au moins 400 ans et un musée gardant jalousement d’anciens outils et des symboles de la culture locale.
La zone du delta du fleuve comprend plusieurs sites naturels remarquables. Grâce à la richesse des écosystèmes et la permanence des plans d’eau, les réserves et parcs nationaux présentent une grande diversité d’espèces animales, notamment des milliers d’oiseaux, et végétales.
Le delta du fleuve sépare les dunes du Sahara des savanes de baobabs. Cette zone transitoire est caractérisée par l’émergence de quelques dunes fixées par des acacias épineux. Ces derniers sont pratiquement les seuls arbres qui subsistent encore naturellement dans la région. Le sol sablonneux est fréquemment balayé par les vents, créant ainsi des tempêtes de sables qui peuvent durer plusieurs jours. Celles ci se produisent le plus souvent lors de la période de l’harmattan (décembre à mai) ce fameux vent chaud et sec qui émane du désert du Sahara.
Lors de la saison des pluies, quand le fleuve déborde de ses berges, Saint-Louis est entourée de bassins d’inondation. L’eau salée crée des zones de petites mangroves ou d’étangs. De nombreuses espèces d’oiseaux y séjournent notamment des flamands roses et des pélicans. Quand le fleuve retrouve son cours et que les eaux s’évaporent, le sel s’y trouve concentré, donnant à ces bassins une couleur rosâtre. Une fois l’eau complètement évaporée, les villages environnants, tel Gandiol, récupèrent le sel pour le vendre au marché.
Fondée en 1659, sur une île occupant une position stratégique près de l’embouchure du fleuve Sénégal, entre le continent et la Langue de Barbarie, une étroite bande de terre qui s’enfonce dans l’océan Atlantique, Saint-Louis est une ville chargée d’histoire.
Point de départ de la colonie française en Afrique, Saint-Louis fut dès les années 1790 un port dynamique et un important pôle commercial. Dans cette agglomération d’une dizaine de milliers d’habitants, à l’époque, on comptait des Africains, des Européens et de nombreux métis. Les mariages mixtes étaient fréquents entre les marchands européens et les femmes métisses, les signares, symbole d’élégance et de raffinement et dont les saint-louisiens perpétuent encore les traditions, à travers les processions de fanals organisées chaque année au mois de décembre.
Les couleurs du drapeau de la République du Sénégal ont été choisies en 1960 et reprennent les couleurs panafricaines disposées selon le modèle tricolore français en y ajoutant en son centre l'étoile à 5 branches de la liberté et du progrès
L’hymne national évoque le thème de la joie née de l’indépendance, celui de l’union nationale, de l’enracinement dans nos valeurs et de l’ouverture aux autres et à la modernité, celui de notre gloire passée pour servir un idéal de générosité, de paix, de travail, de dialogue, d’unité et de fraternité africaines.
Les paroles de l’hymne nationale du Sénégal
Frappez les balafons,
Le lion rouge a rugi,
Le dompteur de la brousse
D'un bond s'est élancé,
Dissipant les ténèbres,
Soleil sur nos terreurs,
Soleil sur notre espoir.
Debout, frères !
Voici l'Afrique rassemblée.»
Refrain :
Debout frères voici l’Afrique rassemblée Fibres de mon cœur vert épaule contre épaule Mes plus que frères. O Sénégalais, debout ! Unissons la mer et les sources, unissons La steppe et la forêt. Salut Afrique mère.
Sur le sceau du Sénégal figure un lion, symbole de courage et de loyauté, et un baobab, arbre typique de la flore sénégalaise.
Les armoiries du Sénégal sont composées de deux parties. Dans la partie gauche, sur un fond rouge, figure un lion et, à droite, sur un fond jaune, un baobab. Au centre de la partie supérieure, une étoile à cinq branches. Le lion est un symbole fréquent du groupe ethnique nord-soudanais, auquel appartient la majeure partie des Sénégalais. Il était, avant la présence française, l'animal symbolique du pouvoir. Le roi était donc le roi-lion-soleil-dieu. Après, il devint l'animal officiel de l'État sénégalais. Autour du blason une couronne l'entoure et autour d'elle on voit un parchemin dans lequel on peut lire la devise nationale : « Un Peuple, Un But, Une Foi ».
Le nord du pays fait partie du Sahel, une zone transitoire entre le Sahara et les savanes plus humides. Dans cette région, la savane arborée qui dominait autrefois, laisse de plus en plus place à une savane arbustive, voire à une steppe à épineux, sous l’effet de la désertification. Ne subsistent que quelques îlots de forêt résiduelle et des baobabs. La forêt-galerie borde le fleuve Sénégal et ses différents bras aux cours erratiques. Plus au sud, dans la région du fleuve Gambie, les arbres sont plus nombreux et les forêts-galeries plus denses aux embouchures. La mangrove borde les rives des fleuves dans la partie de leur cours qui subit des remontées maritimes. L’extrême-sud du pays, en bordure de la Guinée-Bissau, est occupé par une forêt tropicale dense et humide, où poussent différentes essences telles le palmier à huile, l’acajou et le teck, importé d’Asie pour le bois d’œuvre. La faune est assez diversifiée ; les grands mammifères sont rares et les éléphants, les lions, les guépards et les antilopes sont principalement retranchés dans le sud-est du pays, peu peuplé (parc du Niokolo Koba). Hippopotames et crocodiles vivent dans les cours d’eau du Sud. Le pays compte de nombreuses espèces de serpents, parmi lesquelles le cobra et le boa. Le delta du Sénégal est le paradis des oiseaux, en particulier des migrateurs européens. Des lamantins remontent parfois le cours du fleuve.
La population sénégalaise présente une forte diversité ethnique. On peut distinguer plusieurs grands groupes de population. Les Wolof (42 p. 100 de la population), peuple d’agriculteurs musulmans cultivant principalement l’arachide dans le centre du pays, peuvent être regroupés avec les Sérères (10,7 p. 100), première communauté catholique du Sénégal formant l’élite du pays et plutôt regroupée sur la côte et dans la région de Thiès. Un autre groupe est formé par les Peul (environ 14 p. 100), des pasteurs souvent sédentarisés, présents dans toutes les zones sahéliennes et les montagnes du Sud, et les Toucouleur (environ 8 p. 100), qui vivent dans la vallée du Sénégal. Un troisième groupe est constitué des peuples « forestiers » (à majorité catholique mais avec une forte tradition animiste) habitant la Casamance, région de forêts pluviales située dans le sud-ouest de pays : les Diola (3 p. 100) en constituent la communauté la plus importante. Enfin, les Mandingues (5,3 p. 100) et les Bambara (0,5 p. 100 chacun) constituent de petites communautés dans les régions périphériques proches du Mali ou de la Guinée. D’autres petites ethnies isolées habitent dans les montagnes du Sud-Est, tels les Bassari dans les contreforts du Fouta-Djalon. Enfin, le Sénégal abrite aussi des communautés étrangères issues de mouvements migratoires (appelées les « Nars ») ; ceux-ci sont principalement constitués de Libanais et de Maures et sont implantés à Dakar et dans les agglomérations au nord de la Gambie, où ils tiennent des petits et moyens commerces.
Le français est la langue officielle du Sénégal. Le wolof (langue prééminente), le sérère et le peul (poulaar) sont les langues africaines les plus parlées.
En 2005, 42% des adultes de la population est alphabétisée. L’école est obligatoire pour tous les enfants âgés de 7 à 12 années. Cependant, en 2002–2003, 80 p. 100 des enfants dans la tranche d’âge concernée sont scolarisés à l’école primaire, et seulement 19 p. 100 dans l’enseignement secondaire (et 3,5 p. 100 dans l’enseignement supérieur). De nombreux étudiants sénégalais (environ 80 000 pour l’année 2003-2004) étudient à l’étranger : 10 p. 100 d’entre eux sont inscrits dans les universités françaises, contre 14 p. 100 en Grande-Bretagne et 30 p. 100 aux États-Unis (les échanges culturels, politiques et commerciaux avec les États-Unis se sont démultipliés à partir du milieu des années 1990).
Jusqu’à l’indépendance en 1960, l’université de Dakar, fondée en 1949, a reçu les étudiants des autres pays francophones de l’Afrique sahélienne en attendant la création de pôles universitaires dans leur pays respectif. Elle a été à l’origine des premières recherches en histoire et en ethnologie africaines dans la région. Dakar, où s’est tenu le premier festival mondial des Arts nègres en 1966, abrite un musée des beaux-arts, un musée d’ethnologie et, sur l’île de Gorée, au large de Dakar, un musée d’histoire de la mer et la « Maison des esclaves », haut lieu de visite pour les Américains d’origine africaine (Afro-Américains) en quête de leurs racines.
Un monde Uni pour le Développement (UMUD)
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