“ Œuvrer pour un monde meilleur
par les actions humanitaires, la préservation et la conservation de l’environnement, la défense des droits de tous, la protection des enfants, la promotion de la santé primaire, l’éducation... ”
Le Niger est un carrefour de civilisations où depuis des millénaires des peuples d’origines diverse convergent et se juxtaposent. Ses richesses culturelles résident pour l’essentiel dans la diversité de sa population qui compte plus de 10 millions d’habitants composés des Haoussas, Djerma-Songhaï, Touaregs, Peulhs, Toubous, Kanour, Arabes et Gourmantché, caractérisée par deux mondes qui se côtoient et cohabitent harmonieusement, nomades et sédentaires, ou éleveurs et agriculteurs avec chacun ses particularités culturelles.
Pays charnière entre le Nord et le Sud du Sahara, enclavé frontalier de la Libye, l'Algérie, le Tchad, le Nigeria, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali, le Niger est un carrefour de civilisations millénaires. Les témoignages de ces cultures se lisent sur les populations elles-mêmes à travers leurs us et coutumes, leurs habillements, leurs habitats, leurs parures, leurs dialectes, mais aussi la création artisanale, l’architecture et les manifestations traditionnelles (mariage, baptême, décès, travaux champêtres, pêche, chasse, etc).
Partir à la découverte du Niger, c’est voyager hors des sentiers battus où nature et authenticité et/ou identité culturelle sont encore entièrement préservées. Cette identité culturelle se constate dans la vie quotidienne des populations, à l’occasion de festivités périodiques comme la cure salée, les fêtes nomades comme le guérouel, le hotoungo, le biano, les réjouissances sédentaires comme le wassa-kara, la fête animiste azna, la lutte traditionnelle; dans les musées régionaux qui regroupent toutes les spécificités nigériennes sur le plan artisanal, artistique, culturel, et historique, l’art rupestre, etc.
A ce propos, le musée national de Niamey (la capitale) est l’un des plus beaux d’Afrique grâce à son originalité et sa diversité. En effet, il accueille tous les types d’habitats traditionnels du Niger et des collections préhistoriques, ethnographiques, ornithologiques, fauniques, des relevés de fresques rupestres de l’Aïr ainsi que des instruments de musique traditionnelle et des costumes nationaux. Les musées nationaux de Niamey et régionaux constituent une sorte de conservatoire des civilisations du Niger.
L’architecture des villes et des campagnes n’est également pas en reste car elle possède des particularités culturelles nationales impressionnantes pour tout visiteur. On la découvre essentiellement dans les quartiers de certaines zones fortifiées d’antan à Zinder (quartier Birni) et Agadez (vieux quartier)
Capitale de l’Aïr, AGADEZ offre aux touristes une architecture soudanaise parfaitement conservée avec ses maisons en banco de couleur ocre et sa mosquée du 15è siècle au célèbre minaret.
Les signes de la richesse s’étalent sur les façades des vieux quartiers, particulièrement du côté de la maison du boulanger aux murs finement ciselés et colorés. Dans le vieux marché de bétail se côtoient Touaregs, Bororos, Peulhs, Arabes, Toubous et Haoussas.
Carrefour des échanges, lieu des rencontres des caravaniers, Agadez constituait aussi l’une des grandes étapes Rallye Paris – Dakar.
Elle est située à 1.000 km de Niamey qui accueil son 1er vol charter le 26 Décembre 2001, d’où le transfert se fait en autocar ou par vol intérieur NIGERAVIA. D’autres vols réguliers AIR ALGERIE proviennent de la province frontalière Tamanrasset.
A 25 km de Niamey sur la route de Tillabéry, on découvre le village pittoresque de Boubon, réputé pour ses poteries de terre cuite décorées à la main par les femmes.
Des pirogues stationnées au bord du fleuve facilitent l’accès à l’île d’en face (campement touristique). Celle-ci est couverte de verdure de palmiers doums, manguiers, flamboyants et eucalyptus. Une promenade en pirogue sur le fleuve donne l’occasion de découvrir des oiseaux aquatiques, nombreux dans la zone et des villages de pêcheurs.
Le désert du Ténéré constitue la force du produit touristique nigérien. Vaste étendue de sable, avec au Nord de grands regs plats, au Sud une mer de dunes sur des centaines de kilomètres parsemées d’oasis enclavées dans le Sahara : Bilma, Fachi, Dirkou , Djado, etc.
La caractéristique de ce désert c’est son humidité. On y trouve également des roses de sable où des méharées sont fréquemment organisées dans cette zone. Il est surtout favorable aux méharées équines, camelines et asines.
C’est un produit touristique assez connu du fait de son accessibilité facilitée par la proximité de la route nationale N°1. Le site est composé de deux étendues d’eau qualifiées de mâle et femelle par les autochtones.
Elle est située sur la route reliant la ville sainte d’Ilallo au marché de Gaï. Elle supporte des statuettes rupestres d’une jeune mariée et de la délégation qui l’accompagne composée de jeunes filles, de griottes, de cavaliers et d’un chien. Des réjouissances populaires y sont organisées chaque année après la récolte sous la direction du chef de canton de Wacha.
Située dans la montage de Loyloy au nord du canton de Hamdara, il s’agit d’une sorte de galerie souterraine dont personne n’a encore vu l’issue, d’où le nom de la grotte sans fin. Il est possible de d’y marcher debout ou courbé selon les étapes et une odeur parfumée, sécrétée par une sorte de mangouste se dégage tout le long du parcours.
Zongon Illoh ou Toudoum Hôla est situé à environ 6 km à l’ouest de Droum. C’est un campement Touareg où l’on trouve, à même le sol des ossements humains blanchis. Le mystère vient du fait que ces os reviennent en surface quelques temps après avoir été enfouis à nouveau, d’où le nom de cimetière sans tombes.
Avec ses îlots et ses forêts classées avoisinantes, ce plan d’eau constitue un refuge pour une avifaune abondante et variée (cigognes, canards, sarcelles, chevaliers, camerons, pélicans, etc).
Auprès du grand Niger puissant
Qui rend la nature plus belle,
Soyons fiers et reconnaissants
De notre liberté nouvelle.
Evitons les vaines querelles
Afin d'épargner notre sang ;
Et que les glorieux accents
De notre race sans tutelle
S'élèvent dans un même élan
Jusqu'à ce ciel éblouissant
Où veille son âme éternelle
Qui fera le pays plus grand.
Refrain
Debout Niger : Debout !
Que notre oeuvre féconde
Rajeunisse le coeur de ce vieux continent,
Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde
Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant !
Debout Niger : Debout !
Sur le sol et sur l'onde,
Au rythme des tamtams, dans leur son grandissant,
Restons unis, toujours, et que chacun réponde
A ce noble avenir qui nous dit : "En avant".
Nous retrouvons dans nos enfants
Toutes les vertus des ancêtres :
Pour lutter dans tous les instants
Elles sont notre raison d'être.
Nous affrontons le fauve traître
A peine armés le plus souvent,
Voulant subsister dignement
Sans détruire pour nous repaître.
Dans la steppe où chacun ressent
La soif, dans le Sahel brûlant,
Marchons, sans défaillance, en maître
Magnanimes et vigilants.
La bande orange représente le désert (le Sahara), situé au nord du pays, la bande verte l'espérance et les territoires fertiles du sud (bassin du Niger, la bande blanche symbole de la bonté, de la pureté et le rond (disque) orange le soleil.
Les armoiries du Niger furent introduites le 1er décembre 1962. Elles sont composées d'un soleil doré, avec à ses cotés deux épées de Touareg et une lance qui symbolise la valeur des gens dans le passé. Sous le soleil, on peut voir un épi de millet et une tête de buffle, symboles de l'élevage et de l'agriculture. Les armoiries sont entourées de quatre drapeaux nationaux ainsi qu'un parchemin ou l'on peut lire le nom officiel du pays: "République du Niger".
Le désert est totalement dépourvu de végétation dans les ergs et le Ténéré, mais des spécimens résiduels de flore méditerranéenne sont présents dans l’Aïr (olivier Laperrine, cyprès). La flore sahélienne (petites graminées, acacia) assure difficilement la subsistance des bovins et des chèvres dans le Centre-Sud, en particulier durant la saison sèche. Dans les savanes méridionales, les hautes herbes alternent avec des bosquets de forêts sèches dominées çà et là par de grands arbres comme le baobab, le tamarinier, le fromager et une espèce d’acajou. L’antilope addax, la gazelle et l’autruche étaient autrefois nombreuses dans les régions arides. Il y a des girafes au sud de Niamey ; dans les parcs protégés au sud de la rive droite du Niger, on trouve des buffles, diverses sortes d’antilopes, des éléphants et des lions. On peut voir des hippopotames dans le fleuve au nord de Niamey et jusqu’à la frontière du Mali. Le bœuf kanouri, doté de grosses cornes qui lui servent de flotteurs, peuple les rives et les îles du lac Tchad.
Il existe au Niger six grandes communautés. Les Haoussa (54 p. 100) sont les plus nombreux. Ils vivent dans le Sud-Est près de la frontière nigériane, pratiquent l’agriculture vivrière et industrielle (coton et arachide) et le commerce à longue distance à travers le Sahara vers la Libye ; leur langue, le haoussa, est la langue véhiculaire parlée de Tripoli à Lagos. Les Djerma-Songhaï représentent le quart de la population et vivent dans la vallée du Niger de la culture du mil, du sorgho, de l’arachide et du coton. Dans le Sud-Ouest, les Peul vivent en symbiose avec les agriculteurs et sont semi-sédentarisés ; les Peul bororo du Sahel et de la région des dallols, peu islamisés et nomades, vivent essentiellement de leurs troupeaux. Les Béribéri-Mangas vivent également dans le sud et les Kanouris au bord du lac Tchad. Les Touareg pratiquent un nomadisme plus ou moins ample selon les régions qu’ils occupent (les montagnes de l’Aïr ou la vallée fossile de l’Azawagh). L’oasis de Bilma est habitée par les Toubou.
La langue officielle est le français, mais le haoussa est la langue véhiculaire pratiquée par les commerçants et comprise par la plupart des Nigériens. D’autres langues africaines, comme le peul, le tamachek (langue des Touareg) et le djerma, sont aussi très répandues et comprises par les voisins des locuteurs.
Les quatre cinquièmes des Nigériens sont des musulmans sunnites, parfois regroupés en confréries. Il existe une petite minorité de chrétiens, constituée notamment d’émigrés des pays de la Côte (Bénin, Togo).
L’influence de l’islam, en provenance d’Afrique du Nord, pour l’ouest du pays, et de la Libye et du Nigeria pour l’est (région de Zinder), se fait fortement sentir ; elle est liée au développement de l’ancien réseau transsaharien. Plusieurs organismes privés gèrent leur propre bibliothèque. Sur une grande superficie, en plein centre de Niamey, le Musée national du Niger regroupe une bibliothèque, un musée, un zoo, un Institut des sciences humaines et un centre artisanal traditionnel.
Un monde Uni pour le Développement (UMUD)
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